Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, a reproché vendredi à la commission Jospin d'avoir travaillé «en autarcie», sans voir que «la dépossession du pouvoir par Bruxelles» était la cause principale de «la coupure» entre les Français et la politique.
«La coupure entre le peuple et la classe politique est principalement liée à un sujet qui n'est pas dans le rapport, qui est la dépossession du pouvoir politique par Bruxelles et les marchés financiers», a estimé Nicolas Dupont-Aignan, après un entretien avec le président François Hollande sur le rapport de la commission Jospin pour la rénovation de la vie publique.
Le leader souverainiste a de nouveau plaidé pour l'organisation de «référendums sur tous les traités européens qui transfèrent des éléments de souveraineté à Bruxelles». Il s'est dit favorable à l'introduction de 10% de proportionnelle pour l'élection des députés mais «très hostile à l'interdiction totale du cumul des mandats». Selon lui, «un maire d'une ville de moins de 100 000 habitants doit pouvoir rester député ou sénateur, cela fait partie de l'irrigation du système» politique.
Concernant les candidatures à la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé «le danger» du «parrainage citoyen» de 150 000 signatures préconisé par la commission, soulignant que ces signatures seraient «très dures à avoir pour les candidats des partis politiques», alors que «