L’UMP a profité de l’impopularité des socialistes et a réussi à éviter que la guerre des chefs profite au Front national, lors du premier tour dimanche d'élections partielles, premier test national depuis l’alternance.
Le candidat de l'UMP Elie Aboud est arrivé largement en tête au premier tour dans la 6e circonscription de l'Hérault, devant la députée sortante, la socialiste Dolorès Roqué qu'il affrontera en duel au second tour dans une semaine. La candidate du Front national, France Jamet, arrivée en troisième position, a été éliminée, faute d'avoir obtenu 12,5% des inscrits.
Elie Aboud avait été battu de 10 voix au second tour des élections législatives de juin par Dolorès Roqué, invalidée par le Conseil constitutionnel en raison de 23 procurations irrégulières. Il a obtenu 42,61% des suffrages, contre 27,73% à la candidate socialiste et 23,37% à France Jamet.
Elie Aboud, qui profite aussi d’un moindre éparpillement des candidatures qu’en juin, progresse de neuf points, tandis que son adversaire socialiste régresse d’un peu plus d’un point et que le FN progresse d'à peine un point.
Le scrutin a été marqué par un taux d’abstention de 58,46%, supérieur de près de 20 points à celui du premier tour en juin.
Dans la 13e circonscription des Hauts-de-Seine (Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry et Sceaux), Patrick Devedjian, président du conseil général et ancien ministre UMP, arriverait en tête du premier tour avec plus de 49% des voix, devant le candidat MR