«Si seulement on pouvait se prendre une bonne claque dimanche !» Ce rêve honteux, certains dirigeants de l'UMP le portaient en secret, ce week-end. Exaspérés par trois semaines de guerre des chefs, ils en étaient arrivés à la conclusion que seul un séisme politique - une forte poussée du FN provoquant l'élimination d'un candidat de l'UMP aux élections législatives partielles - pourrait faire bouger Jean-François Copé, vissé à son fauteuil de «président proclamé et contesté», selon la formule désormais consacrée.
Les électeurs en ont décidé autrement. Dans deux circonscriptions solidement ancrées à droite (la 6e de l'Hérault et la 13e des Hauts-de-Seine), les représentants de l'UMP devancent très largement un PS plombé par la confusion et les polémiques au sommet de l'Etat. Quant au Front national, il reste loin derrière. Contre toute attente, il ne profite que marginalement des déchirements des héritiers de Nicolas Sarkozy.
Popularité. Rassuré par le franc succès de son ami Elie Aboud à Béziers, Jean-François Copé assure qu'il prend note «avec humilité» du «message clair» que lui a adressé l'électorat de droite : «Il préfère qu'on soit d'abord là pour s'opposer plutôt que pour se chamailler.»
De son côté, François Fillon souligne que ces résultats, fruits de «campagnes actives sur le terrain», «sont clairement un avertissement au gouvernement de Jean-Marc Ayrault». I l s'est particuliè