Un papier à lettre sans en-tête officiel, recouvert d'une petite écriture enfantine. Pour soutenir l'assignation pour «diffamation et atteinte à la vie privée» déposée par Valérie Trierweiler contre les auteurs de sa biographie intitulée la Frondeuse, et qui doit être jugé ce lundi matin à Paris, François Hollande a adressé une lettre au tribunal de grande instance de Paris (voir document ci-dessous).
«Je tiens à dénoncer comme pure affabulation les passages du livre la Frondeuse (p. 46 et 47) concernant une prétendue lettre jamais écrite et donc jamais parvenue à son prétendu destinataire. L'invention ne peut être un procédé dans un essai politique sauf à être présenté comme un roman», écrit François Hollande, dans ce courrier daté du 25 novembre 2012.
«La séparation des pouvoirs a été violée, a déploré ce lundi matin l'avocat des journalistes avant l'audience. Le président de la République est garant de l'indépendance de la magistrature. C'est absolument incroyable ! On nage en plein délire. Je pense que l'audience va se retourner contre Valérie Trierweiler et contre François Hollande qui avait dit qu'il n'interviendrait jamais dans les affaires de justice.»
Valls conteste les propos qui lui sont prêtés
Dans une deuxième lettre avec cette fois l'en-tête du ministère de l'Intérieur, Manuel Valls confirme avoir reçu en juin dernier l'un des auteurs, Christophe Jakubyszyn, dans le cadre de la rédaction de son ouvrage «qui devait selon l'auteur lui être favorable». «L