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Libération

Arthaud accuse le gouvernement d'être «complice» des «mensonges» de Mittal

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La porte-parole de Lutte ouvrière a fustigé sur France 2 l'attitude de Mittal et du gouvernement lors des négociations sur Florange.
Nathalie Arthaud le 15 avril 2012 à Paris, lors d'un meeting de campagne. (Photo AFP)
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publié le 13 décembre 2012 à 9h44

Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière (LO), a dénoncé jeudi sur France 2 les «mensonges» de Mittal, accusant les «grands groupes» comme lui de «nous faire retourner en arrière», avec un gouvernement «complice». «C'est un mensonge de plus de la part de Mittal (...) Le gouvernement est complice de tous ces mensonges. Il a capitulé face à Mittal», a-t-elle déclaré.

Nathalie Arthaud était interrogée sur les déclarations d'Edouard Martin, délégué CFDT de Florange, faisant état d'un document de la direction selon lequel le site mosellan est l'un «des plus rentables» du groupe ArcelorMittal dans le nord de l'Europe, si l'on compare les coûts de production de l'acier produit à Florange, Gand, Dunkerque, Liège et Brême. Le groupe, interrogé par l'AFP, a affirmé qu'il ne s'agissait pas d'«un document officiel», sans commenter son contenu.

«Qui est responsable aujourd'hui du bond en arrière que tout le monde subit ? Qui ? C'est justement ces grands groupes», a lancé d'autre part Nathalie Arthaud, réagissant aux propos du PDG d'ArcelmorMittal, Lakshmi Mittal, selon lequel l'évocation avancée un temps d'une nationalisation du site de Florange relevait du «bond en arrière».

«Ils nous expliquent qu'il faut baisser les salaires, ils nous expliquent qu'il faut travailler plus longtemps, ils nous expliquent que la retraite à 60 ans, ce n'est plus possible (...) Ce sont les discours de tous les grands patrons.