L'UMP ne l'aura pas vraiment mérité mais elle pourrait bien empocher la mise dimanche. Dans deux des trois législatives partielles, ses candidats sont bien partis pour l'emporter au second tour. Et dans la dernière circonscription, c'est, quoi qu'il arrive, un candidat de droite ou de centre-droit qui sortira en tête. Un responsable du parti, triomphant après les bons résultats du premier tour dimanche dernier, veut y voir le signe que «nos électeurs ne renoncent en rien à l'UMP», même quand celle-ci s'embourbe dans sa violente guerre des chefs. Ou probablement qu'ils se sont juste un peu moins démobilisés qu'un électorat de gauche déçu par les premiers mois de pouvoir socialiste.
Il est aussi vrai que les trois circonscriptions dans lesquels étaient convoqués ces scrutins, après une invalidation du Conseil constitutionnel, sont ancrés à droite. En juin, la dynamique rose dans la foulée de la présidentielle avait toutefois fait vaciller, dans les Hauts-de-Seine, l'ex-ministre Patrick Devedjian (UMP) qui n'avait battu que de 191 voix