Menu
Libération

UMP : Copé et Fillon enterrent la hache de guerre

Article réservé aux abonnés
François Fillon, à Paris, le 22 novembre 2012. (Laurent Troude)
par
publié le 16 décembre 2012 à 17h08
(mis à jour le 16 décembre 2012 à 20h28)

Jean-François Copé déclare être «résolument confiant» dans un accord avec Fillon, alors que ce dernier s'est, lui, «félicité» dans un communiqué que son rival, président proclamé mais contesté de l'UMP, ait accepté l'organisation d'un nouveau vote à la présidence du parti «dans un délai raisonnable». 

«Le problème de calendrier d'une nouvelle élection était le dernier point de blocage entre nous. Le travail de médiation de Jean-Pierre Raffarin a permis d'avancer de manière très positive. J'ai proposé une nouvelle avancée avec un nouveau scrutin en septembre 2013» a déclaré dimanche soir à l'AFP le président proclamé et contesté du parti d'opposition.

Un peu plus tôt, c'est l'ex-Premier ministre qui avait déclaré, dans un communiqué : «C'est une grande victoire pour les militants de l'UMP qui réclamaient qu'une solution démocratique soit trouvée à la crise démocratique que traverse le mouvement», soumettant toutefois à conditions la dissolution de son groupe parlementaire dissident R-UMP. Il assurait aussi que «la réunification des groupes parlementaires UMP» et R-UMP à l'Assemblée nationale «pourra être effective dès qu'un Conseil national» (parlement de l'UMP) «aura acté» l'accord «en cours» entre les deux rivaux.

L'«avancée» acceptée par Jean-François