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Décryptage

UMP : Copé et Fillon sur le point de conclure

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UMP, le combat des chefsdossier
Les deux rivaux se voient en fin de journée alors que le président proclamé de l'UMP a accepté une nouvelle élection en septembre 2013. Si d'autres conditions restent à définir un accord semble proche.
François Fillon et Jean-François Copé (avec, de dos, Alain Juppé) en mars dernier à Villepinte. (Photo Charles Platiau. Reuters)
publié le 17 décembre 2012 à 15h49

Sixième et dernier tête-à-tête? Jean-François Copé et François Fillon se rencontrent de nouveau à 18h15, ce lundi, à l'Assemblée nationale. Les deux ennemis de l'UMP pourraient finaliser un accord prévoyant notamment la tenue d'une nouvelle élection en septembre 2013. Explications.

Copé prêt à revoter en 2013

Dans un premier temps, le «président proclamé» de l'UMP s'accrochait aux statuts pour refuser mordicus la possibilité d'un nouveau vote. Sous la pression, il s'est adouci, proposant, dans «un grand esprit d'ouverture», de raccourcir d'un an son mandat à la tête du parti. Un nouveau scrutin après les municipales et les européennes de 2014, ce devait être son dernier mot. Le voilà désormais disposé à remettre en jeu son poste dès le 15 septembre 2013. «Dans un souci d'apaisement», a-t-il précisé dimanche. La date choisie est un compromis, avance l'entourage du député-maire de Meaux, puisque les fillonistes plaidaient pour un «revote» très rapidement, au printemps 2013. Surtout, les copéistes insistent sur le côté «global» de l'accord.

Chacun pose ses conditions

Les fillonistes posent plusieurs conditions pour empêcher leur rival de garder la main sur l'appareil et sur l'organisation du prochain scrutin. Copé conserverait son siège de président mais une «gouvernance pluraliste» serait installée, comme pour le neutraliser. Une «haute autorité