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Libération
Récit

Après l'accord, soulagement de façade à l'UMP

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Le compromis de sortie de crise a été validé par le bureau politique du parti. Mais les proches de Fillon préviennent qu'ils seront vigilants sur sa mise en œuvre.
Le président de l'UMP Jean-François Copé, entouré de ses proches, le 18 décembre 2012 à Paris (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
publié le 18 décembre 2012 à 20h10

Ils auraient tellement aimé, les parlementaires UMP, qu'on les laisse un peu savourer. Juste profiter de la trêve des fêtes de fin d'année. Et rentrer en circonscription sans craindre les interpellations des électeurs sur la guerre Copé-Fillon. Certes, un compromis a été trouvé, lundi soir, entre les deux ennemis de la droite. Mais rien n'est réglé, estiment certains. Les fillonistes surtout, qui jugeront sur pièces la mise en œuvre de l'accord et devront composer avec la présidence Copé avant une nouvelle élection dans neuf mois.

Mardi matin, ce sont plus de 120 sénateurs et députés UMP qui se sont retrouvés à l'Assemblée nationale, avec «bonheur» dixit Gérard Larcher. Faute d'accord, cette réunion aurait dû lancer le référendum des parlementaires UMP, proposé par Bernard Accoyer. Une probable déclaration de guerre au «président proclamé» de l'UMP: les députés et sénateurs étaient invités à se prononcer sur l'utilité d'un nouveau scrutin au sein du parti, ce que refusait Jean-François Copé. L'armistice signée avec François Fillon lui permettait d'éviter cette consultation qui aurait risqué de le mettre en minorité. A la place, les parlementaires réunis autour d'Accoyer se sont content