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Copé «très surpris» du rejet des comptes de campagne de Sarkozy

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La décision de la Commission des comptes implique qu'un président de la République ne peut être candidat à sa succession, estime le président de l'UMP.
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publié le 21 décembre 2012 à 16h13
(mis à jour le 21 décembre 2012 à 16h29)

Le président de l'UMP Jean-François Copé a fait part de son «incompréhension» vendredi, après le rejet des comptes de la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy, se disant «très surpris» et contestant la décision de la commission des comptes (CNCCFP).

Lors d'une déclaration au siège de l'UMP, Jean-François Copé a fait valoir que la CNCCFP avait intégré des dépenses liées à des actes de l'ancien chef de l'Etat, avant même qu'il ne soit candidat officiel à sa réélection, le 15 février 2012, ce qui constituerait selon lui une «première». Cette analyse «consiste à considérer qu'un président de la République en exercice ne peut pas être candidat à sa propre succession ou alors doit cesser toute activité», en tant que chef de l'Etat «dans l'année qui précède le scrutin, ce qui est absolument impossible».

«Dans le même temps, l'ensemble du processus des primaires socialistes (à l'automne 2011), qui ont conduit à la désignation de M. Hollande et qui ont permis à M. Hollande de faire un nombre de débats absolument incalculable, ne doit en aucun cas être repris dans le compte de campagne de M. Hollande», a contre-attaqué le président de l'UMP, qui s'est entretenu avec Nicolas Sarkozy vendredi matin.

«Prendre en compte l'activité d'un président de la République en exercice