La commission des comptes de campagne a rejeté les comptes de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle, jugeant que des dépenses liées à certains déplacements présidentiels devaient être imputées au candidat, ce que l'ex-chef de l'Etat va contester devant le Conseil constitutionnel. Le trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, le député Philippe Briand, a confirmé vendredi à la mi-journée les informations du site internet de l'hebdomadaire L'Express. Si le rejet était confirmé, l'ex-candidat de l'UMP se retrouverait face à un trou de trésorerie de près de 11 millions d'euros.
Pour l'heure Philippe Briand conteste «le mode de calcul» de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) et le Conseil constitutionnel, qui est le juge de l'élection, va être saisi d'un recours, a-t-il précisé. La CNCCFP a réintégré dans les comptes de campagne des dépenses antérieures à la déclaration officielle de candidature de Nicolas Sarkozy, le 15 février 2012, soit deux mois avant le premier tour.
Ces frais supplémentaires entraînent du coup un dépassement du plafond de dépenses autorisé, qui avait été fixé à 22 509 000 euros pour un candidat parvenant au second tour. Mais, selon Philippe Briand, «le montant du dépassement est peu significatif (1,6%) et ne saurait à lui seul entr