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Libération
Récit

Borloo-Morin, entre eux, c’est du sérieux

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Les deux patrons de la famille centriste se sont pliés à la nécessité de s’unir en dépit des rivalités.
Jean-Louis Borloo et Hervé Morin en septembre 2011. (Photo Sylvain Thomas. AFP)
publié le 4 janvier 2013 à 22h26
(mis à jour le 5 janvier 2013 à 10h28)

Hervé Morin n'en finit plus de faire l'éloge de Jean-Louis Borloo, le président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), la nouvelle formation centriste. Comme en cette soirée de la mi-décembre à Saint-Fuscien, dans la proche périphérie d'Amiens (Somme), où les deux hommes sont venus bras dessus, bras dessous jouer les parrains de la fédération départementale de l'UDI devant plus de 300 personnes massées dans la petite salle des fêtes de la municipalité. «Je voudrais tresser une couronne de lauriers à Jean-Louis Borloo qui a permis la renaissance de notre famille politique avec l'espoir de peser et de se faire entendre», déclare à la tribune, tout feu tout flamme, l'ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy.

Le président du Nouveau Centre, une des composantes de l'UDI, a fait le déplacement en terre picarde pour bien rappeler que, localement, son mouvement politique est la force dominante de la nouvelle formation centriste. «Il n'y a pas de réconciliation puisque nous n'avons jamais été fâchés. S'il y a eu des conflits, c'était entre les enfants de Bayrou», souligne désormais Jean-Louis Borloo. «Ne comptez pas sur moi pour être un facteur de division dans cette famille centriste aujourd'hui renaissante», jure Hervé Morin la main sur le cœur, lors de la réunion publique dans la banlieue amiénoise. Ce dernier a donc participé loyalement au lancement de l'UDI. «De toute façon, il n'avait pas les moyens de faire autrement. Et c'était