Bouleversements de calendrier en chaîne à l’UMP. Jean-François Copé et François Fillon se sont de nouveau rencontrés hier à l’Assemblée nationale pour finaliser, d’ici lundi, la composition de l’équipe collégiale qui dirigera l’UMP jusqu’à la nouvelle élection d’un leader en septembre.
Mais en marge de leur négociation, les dirigeants de la droite découvrent une conséquence inattendue de l’accord de Yalta qui a mis fin, le 17 décembre, à leur guerre ouverte : l’UMP va devoir organiser plus tôt que prévu, sans doute dès le printemps, et non pas à l’automne prochain, les primaires pour la désignation de ses candidats aux élections municipales de mars 2014 dans les grandes villes de gauche.
Pourquoi avancer les primaires pour les élections municipales ?
A l’UMP, chacun reconnaît qu’on peut difficilement imposer aux militants deux campagnes simultanées, l’une pour élire un président de l’UMP, l’autre pour choisir le candidat à la mairie de Paris, à celle de Lyon, de Lille… La plupart des élus de la capitale, fillonistes et copéistes confondus, estiment que le processus de désignation doit être engagé sans délais.
Quel leader pour Paris ?
Les prétendants à la succession de Bertrand Delanoë devraient se faire connaître dans les semaines qui viennent, sans doute avant février. Faute de candidat naturel - François Fillon ne semble pas intéressé -, la droite parisienne se cherche un nouveau champion. Selon de nombreux cadres, l’ex-ministre Nathalie Kosciu