Ils avaient promis, juré que leur groupe de fillonistes purs et durs s'autodétruirait dès que Jean-François Copé acceptait un revote et une direction collégiale. Il n'empêche. Ils semblent à la fois satisfaits que les deux ennemis de l'UMP aient trouvé un terrain d'entente et «nostalgiques» de voir se terminer l'aventure R-UMP. Mardi matin, jour de rentrée parlementaire, les 72 membres du Rassemblement-UMP vont retrouver leurs camarades, copéistes, non-alignés ou fillonistes restés au groupe UMP, pour la réunion hebdomadaire présidée par Christian Jacob. Quelques minutes auparavant, sauf surprise, l'éphémère R-UMP, né le 27 novembre, aura été dissous en conférence des présidents de l'Assemblée.
La fin du groupe dissident créé fin novembre a été actée mercredi, lors d'une réunion de l'ex-Premier ministre avec ses soutiens. La veille, il avait vu Jean-François Copé au cours d'un septième tête-à-tête pour fixer l'application de leur accord de sortie de crise passé le 17 décembre. Compte tenu des avancées, Fillon a accepté de rejoindre le groupe UMP avec ses troupes. A deux conditions: la