Peu de critique de fond dans les rangs de la classe politique française. Depuis la décision de François Hollande de lancer, vendredi, l’intervention française au Mali, l’opération «Serval» est globalement approuvée de la gauche à l’extrême droite. Hier soir, le Premier ministre a réuni les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Claude Bartolone et Jean-Pierre Bel, avant de s’entretenir avec l’ensemble des présidents de groupe et ceux des commissions des affaires étrangères et de la défense des deux Chambres.
Dès vendredi soir, Jean-François Copé, président de l'UMP, a apporté son «soutien à la décision prise par le président Hollande» : «Je considère que la lutte contre le terrorisme islamiste doit mobiliser la totalité de la communauté internationale et, en tout état de cause, la communauté nationale.» Dans la foulée, François Fillon s'est fendu d'un communiqué, considérant que «la lutte contre le terrorisme exige l'unité de la nation au-delà des clivages partisans». «Si les terroristes s'étaient emparés du pays, les conséquences auraient été incalculables sur l'ensemble de la zone sahélienne», a estimé de son côté Alain Juppé, l'ancien ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy. Jean-Louis Borloo, le président de la formation centriste UDI, s'est lui félicité de «cet engagement de la France pour la défense de la démocratie, de la liberté et de la lutte contre le fondamentalisme. Même si l'unité nationale ne se décrète pas, l