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Libération

Pour la Droite forte, interdire le droit de grève est constitutionnel

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publié le 16 janvier 2013 à 19h56

«Nous avons consulté un constitutionnaliste qui nous a précisément expliqué que c’était tout à fait constitutionnel.»

Geoffroy Didier, cofondateur de la Droite forte, le 27 décembre sur France Inter

INTOX

A l'UMP, c'est le courant qui monte, celui qui est arrivé en tête du vote interne sur les motions, à l'automne, dans l'ombre du psychodrame Copé-Fillon. La Droite forte a des ambassadeurs de choc, les trentenaires aux dents longues Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, et des thèmes qui ne le sont pas moins, comme «la révolution de l'école forte»,qui passe, selon eux, par l'interdiction du droit de grève aux professeurs. Une mesure jugée difficilement réalisable, même à droite : «Je ne suis pas sûr que cette proposition soit constitutionnellement possible», confiait le 27 décembre, sur France Inter, Arnaud Robinet, député proche de François Fillon, lors d'un débat avec Geoffroy Didier. Qui lui assura le contraire : «C'est un reproche qui nous a souvent été fait, mais nous avons consulté précisément, parce que chacune de nos propositions est le résultat d'un travail, de groupes de travail, de militants, d'experts, et nous avons consulté un constitutionnaliste qui nous a précisément expliqué que c'était tout à fait constitutionnel. Et, d'ailleurs, cela existe déjà pour d'autres corps de fonctionnaires, les policiers, les magistrats.»

DESINTOX

L'interdiction pure et simple du droit de grève des professeurs serait donc