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Libération
Récit

Primaire UMP: campagne express en vue à Paris

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Si la droite locale est satisfaite de la proposition de Copé d'organiser une primaire ouverte entre les candidats dès le printemps en vue des municipales, les questions de coût et d'organisation restent nombreuses.
Le président de la fédération UMP de Paris, Philippe Goujon, et François Fillon, député de Paris, en juin 2012 pendant la campagne législative. (AFP)
publié le 16 janvier 2013 à 17h03

Quatre à cinq mois pour se trouver un champion, organiser une primaire et élargir le processus de désignation au delà des militants UMP ? Le tout en faisant oublier le gros loupé du 18 novembre en matière d'élection interne à l'UMP ? Même pas peur. La droite parisienne se satisfait du feu vert donné par Jean-François Copé à une primaire ouverte pour choisir, dès le printemps, le candidat en 2014 dans la capitale. «Il y aura des primaires ouvertes, comme François Fillon lui-même l'a souhaité. Je suis partisan qu'elles aient lieu rapidement, d'ici à avril ou mai», dit le président de l'UMP dans un entretien à L'Express.

Le calendrier suggéré par Copé a rassuré des élus parisiens inquiets de ne pas voir le parti en ordre de bataille à quinze mois des municipales. Deux appels se sont succédé la semaine dernière. Cinq conseillers de Paris (soutenant François Fillon, à l'exception de Delphine Burkli qui avait parrainé Bruno Le Maire), dans une tribune à Atlantico.fr, ont déploré l'«impréparation collective» de l'UMP et appelé à «se réveiller», demandant à ce que soit fixé le mode de désignation