Quatre à cinq mois pour se trouver un champion, organiser une primaire et élargir le processus de désignation au delà des militants UMP ? Le tout en faisant oublier le gros loupé du 18 novembre en matière d'élection interne à l'UMP ? Même pas peur. La droite parisienne se satisfait du feu vert donné par Jean-François Copé à une primaire ouverte pour choisir, dès le printemps, le candidat en 2014 dans la capitale. «Il y aura des primaires ouvertes, comme François Fillon lui-même l'a souhaité. Je suis partisan qu'elles aient lieu rapidement, d'ici à avril ou mai», dit le président de l'UMP dans un entretien à L'Express.
Le calendrier suggéré par Copé a rassuré des élus parisiens inquiets de ne pas voir le parti en ordre de bataille à quinze mois des municipales. Deux appels se sont succédé la semaine dernière. Cinq conseillers de Paris (soutenant François Fillon, à l'exception de Delphine Burkli qui avait parrainé Bruno Le Maire), dans une tribune à Atlantico.fr, ont déploré l'«impréparation collective» de l'UMP et appelé à «se réveiller», demandant à ce que soit fixé le mode de désignation