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Intervention au Mali : la droite oscille entre soutien et critique

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Alors qu'Henri Guaino appelle à «l'union nationale» et que Gérard Longuet approuve le plan de bataille français, Brice Hortefeux dénonce une «réelle impréparation».
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publié le 17 janvier 2013 à 9h15
(mis à jour le 17 janvier 2013 à 11h03)

Le député UMP

Henri Guaino

(photo AFP) a assuré jeudi que l’heure n'était pas au débat face à l’intervention française au Mali, l’unité étant nécessaire en temps de guerre.

«Quand la France est en guerre - et c’est une guerre, pas une petite opération de police - nous devons tous être unis derrière nos soldats qui risquent leur vie»

, a déclaré l'élu des Yvelines sur RTL.

Y a-t-il place pour le débat ? «Non, pas maintenant, c'est la guerre avec tous ses risques, ses conséquences, ce n'est pas le moment d'ouvrir un débat politique», selon celui qui fut la plume de Nicolas Sarkozy. «Mais ça viendra», a assuré l'ancien conseiller spécial à l'Elysée. «Dans toutes les guerres, l'union nationale est nécessaire, c'est une question de responsabilité, de civisme et de respect de nos soldats», a insisté Henri Guaino.

Le sénateur de la Meuse

Gérard Longuet

(photo AFP) a de son côté souligné qu'il aurait

«mis en œuvre la même politique»

,

«totalement pertinente au moment où elle a été déclenchée»

, quand

«les colonnes, les 200 pick up»

islamistes

«se dirigeaient par deux voies vers Bamako. Ils se sont dévoilés, ils sont sortis de la population, c'était le moment de les frapper»

. Faute de cette offensive,

«nous aurions trouvé une situation qui eut été inextricable, des islamistes dans Bamako, dans une très grande ville»

. Il a comparé à la situation en Côte d’Ivoire où la France était interv