Le PS dit espérer une candidature du type Baylet à la primaire présidentielle, pour éviter une débandade. Car Europe Ecologie-les Verts et le Front de gauche n'iront pas. «Les Verts de Paris feront ce qu'ils veulent, mais je ne leur demanderai pas de participer», assure le secrétaire national d'EE-LV, Pascal Durand. Alors que le parti bruisse de possibles candidatures (Cécile Duflot, ministre du Logement, Yves Contassot, élu du XIIIe, ou encore Jacques Boutault, maire du IIe), la question de la primaire n'agite pas les esprits. «Le PS veut des listes communes pour amortir les dégâts dans un contexte qui sera difficile, à mi-mandat. Mais à EE-LV personne ne veut participer à la primaire, assure Contassot. Disparaître au premier tour, c'est laisser la place à de petites listes écolos qui vont faire perdre des voix.» Pour lui aussi, cette primaire est «un faux-nez» : «Jean-Marie Le Guen va se désister et Anne Hidlago restera seule en piste.»
Au Front de gauche, les stratégies électorales divergent, entre Parti de gauche et PCF, mais sur la primaire, c’est le consensus. «C’est une machine à personnaliser les candidats, on est contre», assure Danielle Simonnet, conseillère de Paris, qui annonce «des listes d’autonomie conquérantes à Paris». Au PCF, on se dit aussi contre, mais pas pour des listes uniques. L’objectif, explique Ian Brossat, patron du groupe communiste à l’hôtel de ville, est «d’obtenir plus d’élus qu’en 2007». R