A un peu plus d’un an du scrutin, la perspective de prochaines primaires, au printemps à l'UMP, sans doute en juin au PS, va pousser les prétendants à se déclarer.
A l’UMP, une primaire, vite
La primaire ouverte ? A l’UMP, tout le monde est pour : les fillonistes, les copéistes et même les non-alignés. Longtemps sceptique sur l’intérêt de cette «mode» socialiste, Jean-François Copé a fini par s’y rallier, y compris pour la désignation du candidat de la droite à mairie de Paris. Il suggère même d’aller très vite. Dès avril, si possible, en tout cas avant la campagne pour la tête du parti, qui commencera l'été prochain.
Les élus UMP de la capitale pressent les prétendants à se déclarer sans tarder. Car Paris est «gagnable», assurent-ils, à condition qu'un poids lourd consente à se lancer. Plus personne ne semble croire à une candidature de Jean-Louis Borloo, véritable Arlésienne de la vie politique parisienne. En revanche, l'hypothèse François Fillon, député de Paris, est de nouveau explorée. A défaut, il se dit de plus en plus, dans les coulisses de l'hôtel de ville, que le parachutage de Nathalie Kosciusko-Morizet, élue dans l'Essonne, serait «la» solution. Faute de candidats parisiens crédibles - personne ne donne la moindre chance à la maire du VIIe arrondissement, Rachida Dati -, la fameuse primaire perdrait beaucoup de son utilité et de son intérêt si l'un des vrais espoirs de la droite, Fillon ou NKM, devait se laisser convaincre. A. A.
François Fillon