Ce n'est pas encore un «contre-traité» mais une simple «déclaration commune». Aujourd'hui, à la veille des célébrations au Bundestag, le Front de gauche et Die Linke rendront public un texte sur un «nouveau partenariat» entre la France et l'Allemagne. Depuis 2008, les deux formations ne se quittent plus.
Au départ, le parti allemand né de la fusion entre communistes d'Allemagne de l'Est, ex-sociaux-démocrates et syndicalistes de l'Ouest était même «l'exemple» de Jean-Luc Mélenchon. «Ce débat est derrière nous. Ce ne sont pas des modèles copiables», tranche Pierre Laurent, le chef du PCF. «C'était une idée géniale pour l'Allemagne mais tout à fait inappropriée pour la France», ajoute Francis Wurtz, ex-patron des eurodéputés communistes.
En décembre 2011, à l'initiative de l'ex-député communiste Jean-Pierre Brard, une résolution commune sur les questions économiques et financières en Europe a été débattue le même jour à l'Assemblée et au Bundestag : «Les gouvernements se parlaient, les patronats se parlaient mais pas nous !» Durant la campagne présidentielle, on a vu Oskar Lafontaine, cofondateur de Die Linke, venir soutenir son «ami» Mélenchon.
Aujourd'hui, le Front de gauche puise ses arguments chez Die Linke. Pierre Laurent a dénoncé la semaine dernièr