«Soit un couple d’homosexuels : l’un d’eux a quitté sa femme, a eu un enfant, on le fait adopter par le compagnon. Il est évident qu’en permettant cette adoption, on contribue à rompre les liens avec la mère.»
Bruno Gollnisch député européen du FN, le 14 janvier sur France 2
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Dans le débat sur le «mariage pour tous», la position du Front national n'est pas toujours très facile à lire. Celle de Bruno Gollnisch, en revanche, est on ne peut plus claire. Invité le 14 janvier à débattre sur le plateau de Mots Croisés, le député européen du FN n'a pas caché qu'il «n'approuv[ait] pas personnellement l'homosexualité», avant de s'alarmer des risques «véritablement monstrueux» que provoquerait l'autorisation du mariage gay. «Pour que les Français comprennent, je vais prendre un exemple concret. Soit un couple d'homosexuels masculin : l'un d'eux a quitté sa femme, a eu un enfant, ou plusieurs enfants, et on le fait adopter par le compagnon homosexuel de celui qui a quitté son épouse. Il est évident qu'en permettant cette adoption, on contribue à rompre les liens avec la mère.» Alors que les autres invités le contredisent, l'animateur du débat, Yves Calvi, intervient : «Excusez-moi, cet exemple est absurde.» Réponse indignée de Gollnisch : «Non, pas du tout !»
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Quand il s’alarme d’une rupture des liens entre l’enfant et la mère, Bruno Gollnisch flirte quand même avec l’absurd