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Libération

Après les revers industriels, de nouvelles actions à la hausse

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Mis à mal par les dossiers ArcelorMittal et PSA, le ministre est à la relance.
publié le 23 janvier 2013 à 22h06

Depuis la claque de Florange et l'échec de son projet de nationalisation des derniers hauts fourneaux lorrains, c'est un nouveau Montebourg qui semble s'être installé à Bercy. Plus pragmatique et posé dans ses propos, plus discret également dans la gestion de ses nombreux dossiers, qu'il chiffrait récemment à 247 depuis son arrivée au ministère du Redressement productif, avec 30 356 emplois sauvés et «hélas», ajoutait-t-il, 6 848 perdus.

Un vrai changement de positionnement sur la forme, mais sans rien lâcher sur le fond de volontarisme et de restauration d'une souveraineté économique indispensable, selon lui, pour permettre une «renaissance industrielle» de la France. Hier, Arnaud Montebourg était en déplacement à Alizay, dans l'Eure, afin d'officialiser le rachat d'une papeterie menacée il y a encore peu de disparition par… le conseil général, pour 22 millions d'euros. Une nationalisation toute temporaire - elle n'aura duré que soixante minutes ! - puisque le département a déjà trouvé un repreneur thaïlandais, avec la création annoncée de 200 emplois. Un «dossier comme les autres», indiquait son cabinet, qui promet que c'est un «hasard total» si cette visite intervient le même jour que la présentation par ArcelorMittal de son plan stratégique pour sa société Atlantique et Lorraine (Amal), qui gère huit sites, dont celui de Florange. Un sauvetage qui arrive néanmoins à point nommé pour montrer que la méthode du héros de la gauche interven