La maire UMP du VIIe arrondissement Rachida Dati, qui veut briguer la mairie de Paris en 2014, a estimé mercredi que si la droite «continue comme ça» dans la capitale, «c'est sûr qu'on est le meilleur atout de la gauche alors que la gauche est divisée» et «son bilan est contesté».
Une primaire ouverte pourrait avoir lieu dans la capitale pour désigner le candidat de l'UMP. Rachida Dati est déjà sur les rangs, mais Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait l'être aussi et François Fillon n'a toujours pas pris sa décision. «Avec François Fillon, tout est possible, tout le temps», a lâché l'ancienne garde des Sceaux (2007-2009), une proche de Jean-François Copé qui avait dû s'effacer aux dernières législatives à Paris pour laisser la place à l'ancien Premier ministre.
«Depuis le départ de Jacques Chirac, Paris est une difficulté», a convenu Rachida Dati. «Les plaies ne sont pas pansées aujourd'hui» et «ils ne m'ont pas attendue pour se diviser ou se détester», a-t-elle ajouté, alors que, selon elle, le potentiel de la droite est réel. «J'ai l'impression que l'UMP se referme un peu sur elle-même, et on revient un petit peu à une droite élitiste, conservatrice, il faut faire attention». A ses yeux, «il ne faut pas non plus renotabiliser le parti. Au contraire, il faut l'ouvrir, le renouveler, le laisser respirer».
Une femme candidate, «ça aurait de la gueule»
Enfin, elle a estimé qu'une femme candidate de l'UMP, «ça aurait de la gueule»