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Libération

Querelle de libérateurs

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Les entourages de François Hollande et Nicolas Sarkozy tentent de s’arroger le mérite du dénouement.
publié le 24 janvier 2013 à 21h56
(mis à jour le 24 janvier 2013 à 21h56)

L’actuel président de la République, François Hollande, et son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, se disputent le titre de héros libérateur de Florence Cassez. A qui en revient réellement le mérite ? Hier, une polémique a commencé à poindre sur les rôles des deux chefs de l’Etat, entretenue par leur entourage. Sur ce dossier, l’action discrète a-t-elle été plus payante que le volontarisme affiché par Nicolas Sarkozy, qui avait abouti à une rupture avec l’ancien président mexicain.

Dès son arrivée au pouvoir, l'ex-chef de l'Etat français avait fait de la libération des infirmières bulgares, d'Ingrid Betancourt et de Florence Cassez un des grands objectifs de son mandat. Avec des succès dans les deux premiers cas, mais un échec dans celui de la jeune prisonnière au Mexique. A l'annonce de sa libération, celle-ci a d'ailleurs reconnu l'action de Nicolas Sarkozy. «Quand il a pris position pour mon dossier, ça a été un moment vital. Il m'a sauvé la vie», a-t-elle déclaré.

«Rôle déterminant». A l'annonce de la décision de la Cour suprême mexicaine, François Hollande avait salué «ceux qui se sont mobilisés pour notre compatriote. C'est une période particulièrement douloureuse qui prend fin», sans mentionner le nom de son adversaire lors de la présidentielle. L'ancienne garde des Sceaux Rachida Dati a aussitôt réagi en soulignant «le rôle déterminant» de Nicolas Sarkozy dans la libération de Florence Cassez. Elle a par ailleurs regretté que l'ac