Jean-Louis Borloo ne sera vraisemblablement pas candidat à la mairie de Paris. Invité lundi soir à la cérémonie des vœux de la fédération parisienne de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) dans les salons de l’hôtel de Ville, le patron de la nouvelle formation de centre droit s’est retranché derrière un emploi du temps chargé pour décliner les avances des responsables parisiens de son parti et de ceux de l’UMP.
«Alors évidemment, moi je dois défendre l'ensemble des candidatures, à Strasbourg, Lille, Angoulême, Lyon, Caen... et je dois préparer les européennes», a déclaré l'ancien ministre de l'Ecologie de Nicolas Sarkozy. «Disons qu'il s'agit d'une décélération», tempèrent ses collaborateurs, histoire de ménager une porte de sortie à leur patron, s'il venait à changer d'avis. Depuis le lancement de l'UDI, Jean-Louis Borloo a toujours affirmé vouloir se consacrer pleinement à la mise sur orbitre de son parti. «Je suis incapable de faire deux choses à la fois», se plaît à répéter le président de l'UDI.
«Il faut tirer les leçons du passé»
A l'occasion de ces vœux, les responsables parisiens de l'UDI, le sénateur Yves Pozzo di Borgo, chef de file du groupe UDI au conseil de Paris, Patrick Gassenbach, le patron de la fédération parisienne et Laurent Lafon, le maire de Vincennes et président du groupe UDI à la région, espéraient un peu forcer la main de Borloo. Le président de l'UDI a choisi de remettre d'emblée les pendules à l'heure. «Pour changer les choses, il faut tirer les