Le héros de cette photographie n’est pas le personnage officiel que l’on y voit. Certes, les physionomistes de la politique et singulièrement les scrutateurs du Parti socialiste identifient Jean-Christophe Cambadélis qui, depuis qu’il a pris un râteau à la tête du PS, se vit comme la mémoire vive du parti. Mais pour peu qu’on n’ait pas pris PS en première langue, on pourrait confondre Cambadélis avec n’importe quel «décideur» prêt à bondir sur un plateau télé ou grimper à une tribune (en l’occurrence, celle des journées parlementaires du PS, les 19 et 20 septembre 2012). Donc sauf votre respect, J.-C. C., ce n’est pas votre trombine qui nous attire, mais ce qu’on est en train de lui faire. Tout porte à croire en effet que la personne qui se penche et s’affaire sur le visage de Cambadélis est en train de le maquiller. Ce que l’intéressé à l’air de subir avec une certaine absence, voire résignation, au fond des yeux.
Il est vrai que ce n'est plus du tout la mode pour les hommes publics de se maquiller, alors qu'à la cour des rois de France, le moindre marquis frisait le sapin de Noël, include d les guirlandes et les boules dans la perruque. De ce point de vue historique, pourquoi nos hommes politiques contemporains, toujours en quête de petite différence, ne se jettent-ils pas sur la trousse à maquillage ? On ne demande pas le Pérou (nom de code : le cabaret Chez Michou), mais rien que Hollande avec un soupçon de rouge à lèvres (le rouge, le PS, tu penses !) e