Après la motion, le courant. Avec ses camarades Jérôme Guedj, député de l'Essonne, et Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, Emmanuel Maurel, vice-président du conseil régional d'Ile-de-France mais surtout principal animateur de l'aile gauche du Parti socialiste, réunit aujourd'hui à l'Assemblée nationale plus de 400 «cadres départementaux» afin de lancer leur courant «Maintenant la gauche».
Le challenger de Harlem Désir au congrès du Parti socialiste à Toulouse, en octobre, demande à François Hollande de tourner le dos aux politiques de rigueur. Il regrette également les montées de tensions actuelles entre les socialistes et leurs alliés communistes ( Libération de vendredi).
Pourquoi organisez-vous cette réunion ?
Notre courant a réussi à se structurer et nous lançons une campagne, au sein comme à l’extérieur du PS, intitulée «Et maintenant, le tournant de la relance». Devant le Parlement européen, François Hollande a expliqué qu’on devait ajuster nos objectifs en fonction de la conjoncture. Nous ne serons pas en mesure de tenir un déficit public de 3% du PIB en 2013. Assumons-le et constatons que les politiques de rigueur en Europe ne marchent pas. Passons au tournant de la relance. Débattons-en, à la fois dans le parti, avec nos partenaires de gauche et dans le cadre de notre club, Gauche avenir.
Que demandez-vous au gouvernement de Jean-Marc Ayrault ?
Nous lui demandons de rouvrir le débat sur la relance de l'investissement productif.