L’ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé jeudi soir sa candidature à la primaire de l’UMP pour désigner la tête de liste pour les municipales parisiennes de 2014, quelques heures après le renoncement du président de l’UDI Jean-Louis Borloo.
«J'ai décidée d'être candidate à la mairie de Paris dans le cadre de la primaire ouverte qui a été annoncée. Je souhaite qu'elle soit ouverte le plus largement possible à tous les électeurs, à tous les Parisiens qui souhaitent l'alternance et à tous les candidats», déclare la députée-maire UMP de Longjumeau dans une interview video au journal Le Parisien, mise en ligne sur le site du quotidien.
Elle indique que sa candidature était «d'abord le fruit d'une réflexion personnelle». «J'ai été sollicitée par des élus de Paris, par des Parisiens. J'ai beaucoup réfléchi, c'est une décision non pas de raison mais de passion. J'ai envie de mener cette bataille», ajoute-t-elle.
En a-t-elle parlé avec François Fillon, un temps pressenti? «J'ai naturellement parlé de ce projet avec beaucoup. Je ne suis la candidate de personne, adoubée par personne, je ne veux pas être la candidate d'un parti, je souhaite être la candidate des Parisiens. C'est la raison pour laquelle je défends tellement ce projet de primaire ouverte.»
Prévenant que ce n'était «pas à (elle) de parler pour François Fillon», l'ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle dit «souhaiter recevoir son soutien et