Des députés de toute la gauche à l'Assemblée ont salué dans la nuit de mercredi à jeudi «une belle avancée» sur la transparence des activités des banques françaises, notamment dans les paradis fiscaux, le ministre de l'Economie Pierre Moscovici les invitant à ne pas en rajouter.
«Colossale» pour les écologistes, «considérable» pour le socialiste Yann Galut, «belle» pour son camarade Gwenegan Bui, «très forte» pour le radical de gauche Jean-Noël Carpentier, l'avancée a été saluée à gauche comme «un enrichissement» du projet de loi, accepté par le gouvernement en commission des Finances il y a une semaine. Les établissements bancaires auront l'obligation de publier pour chaque Etat le nom et la nature de leurs activités, leur produit net bancaire (chiffre d'affaires) et leurs effectifs en personnel, en équivalent temps plein.
«C'est un moment politique important», a commenté Christian Paul (PS), en jugeant toujours d'actualité le titre du rapport des anciens députés PS Arnaud Montebourg et Vincent Peillon au début des années 2000 sur la lutte contre les paradis fiscaux, «un combat à poursuivre». Convaincu que «la bataille ne fait que commencer et va être rude», Pascal Cherki (PS) a souhaité, comme nombre d'autres députés des différents partis de gauche présents dans l'hémicycle, élargir cette obligation à d'autres critères, notamment les impôts payés et les bénéfices perçus dans chaque Etat.
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