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Semaine de quatre jours et demi : Pécresse fait payer les élèves fragiles

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L'ex-ministre et députée UMP Valérie Pécresse, le 8 octobre 2012 à Paris (Photo Bertrand Guay. AFP)
publié le 14 février 2013 à 19h26

«Pour financer cette réforme, M. Peillon va supprimer les deux heures d’aide personnalisée que nous avions mises en place pour aider les élèves les plus fragiles.»

Valérie Pécresse députée et secrétaire déléguée de l'UMP, sur RTL dimanche.

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La réforme des rythmes scolaires est-elle financée sur le dos des élèves en difficulté? La droite ne décolère pas contre le projet de Vincent Peillon. Et sur RTL la députée (UMP) Valérie Pécresse a dégotté un nouvel argument pour alerter l'opinion : «Les élèves vont être les premières victimes puisque, je vous l'annonce, pour financer cette réforme, M. Peillon va supprimer les deux heures d'aide personnalisée que nous avions mises en place pour aider les élèves les plus fragiles.»

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Le dispositif d’aide personnalisée (AP) est apparu dans un décret de 2008 sous l’impulsion de Xavier Darcos, alors ministre de l’Education nationale. A raison de deux heures hebdomadaires, les enseignants doivent encadrer les élèves en difficulté, en dehors de leurs 24 heures de cours hebdomadaires. Le même texte prévoyait aussi la généralisation de la semaine de quatre jours - réforme aussitôt décriée par l’ensemble des syndicats enseignants.

Quatre ans plus tard, changement de pied. Le décret du 24 janvier 2013, relatif à l’organisation du temps de travail dans les écoles maternelles et élémentaires, acte le retour à la semaine de quatre jours et demi, et annonce effectivement l’abrogation des