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Libération

Présidence de l'UMP : une élection sans procuration

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Après la guerre fratricide entre Fillon et Copé, la commission de révision envisage d'interdire ce procédé lors de la prochaine élection en septembre.
Jean-François Copé et François Fillon à Paris, le 15 avril 2012. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
par AFP
publié le 19 février 2013 à 13h27

Les membres de la commission de révision des statuts de l'UMP se sont mis d'accord lundi soir pour prohiber l'utilisation des procurations lors du prochain vote à la présidence du parti, en septembre, selon plusieurs sources au sein du mouvement, confirmant une information du Parisien.

Ces procurations avaient été massivement utilisées lors du vote des adhérents, le 18 novembre, les chiffres avancés par des sources à l’UMP allant de 20 000 à plus de 30 000 sur un total de 170 000 votants, alimentant les accusations réciproques de fraudes entre les camps de Jean-François Copé et de François Fillon.

«On est en train de réfléchir à des statuts où l'autorisation du recours aux procurations deviendra l'exception dans nos élections internes. Et il n'y en aura pas pour l'élection à la présidence de l'UMP», a déclaré à l'AFP le sénateur Roger Karoutchi, membre de la commission de révision des statuts, qui est co-présidée par Copé et Fillon.

«Ce n'est pas acté officiellement, mais tout le monde est d'accord, y compris Copé. Il n'y aura pas de procuration en septembre», a ajouté un autre participant à la réunion de lundi soir, sous couvert d'anonymat. «Le 18 novembre, il y avait deux tiers de procurations pour Copé, un tiers pour Fillon», a assuré cette source.

Huit réunions de cette commission sont encore prévues avant la réd