Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), a déclaré mercredi à l'AFP «que ce sera compliqué d'obtenir la majorité des trois cinquièmes» au Congrès pour réformer la Constitution, confirmant des propos tenus précédemment au Figaro.
Claude Bartolone s'exprimait après la réunion d'un groupe de travail sur l'organisation et le fonctionnement de l'Assemblée nationale, durant laquelle le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a réaffirmé l'hostilité de l'opposition à toute réforme de la Constitution, sur quelque sujet que ce soit. «Christian Jacob s'est opposé à ce que le groupe de travail mette à son ordre du jour la réforme des institutions, en affirmant l'hostilité de l'opposition à toute révision constitutionnelle. J'ai accédé à sa demande, car le but de ce groupe de travail est d'arriver à un consensus, mais au-delà, je constate que ce sera compliqué d'obtenir la majorité des trois cinquièmes», a dit à l'AFP le président de l'Assemblée.
Il a refusé de se prononcer sur la marche à suivre face à cette attitude de l'opposition. «Il revient au gouvernement de décider s'il soumet la réforme constitutionnelle à l'Assemblée et au Sénat, et c'est la prérogative du président de la République de convoquer ou non le Congrès», a-t-il souligné. Pour être adoptée, une réforme constitutionnelle doit être vo