Certes, certains sondages continuent d'en faire un recours possible pour la droite. Et puis la petite phrase d'Alain Juppé qui, en «sentant» une «envie» de Nicolas Sarkozy pour la course à l'Elysée de 2017, a enflammé son camp. Certes ce mardi, le président et le secrétaire général de l'association des amis de Sarkozy, Brice Hortefeux, proche de Copé, et le filloniste Christian Estrosi sont ensemble sur la scène de la Maison de la Chimie, pour ouvrir le colloque sur «la place de la France dans le monde» sous le quinquennat de leur héros. Même François Fillon passe — en coup de vent et sans croiser son rival Copé qui intervient l'après-midi. Au président de l'UMP succèdent les non-alignés, Bruno Le Maire et NKM, ainsi que son ami François Baroin, passé dans le camp Fillon. «Il n'y a pas de guerre ici, il n'y a que des sarkozystes», crâne l'ultrafidèle Nadine Morano. Déjà un exploit pour l'UMP, dont seul semble capable l'ancien Président.
Mais qu'il est dur de maintenir la flamme. Déjà la ferveur vue à Nice lors de la première rencontre organisée par l'association s'est dissipée. Fin août, l'amicale sarkozyste avait créé l'événemen