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Récit

Passe d’armes à l’UDI sur la réforme constitutionnelle

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Jean-Louis Borloo a dû réagir, hier, après un coup d’éclat de son secrétaire général.
D’après Jean­Louis Borloo, président de l’Union des démocrates et indépendants, son parti reste réservé sur toute réforme constitutionnelle. (Photo Laurent Troude pour Libération)
publié le 20 février 2013 à 22h26

Le projet de réforme constitutionnelle aura au moins provoqué une belle cacophonie chez les centristes de l’UDI. En fin de journée, Jean-Christophe Lagarde, secrétaire général de la formation de centre droit, déclarait que celle-ci serait prête à voter la révision de la Constitution souhaitée par François Hollande si le droit de vote des étrangers n’y figurait pas. Une position qui en a surpris plus d’un à l’UDI. A commencer par son président, Jean-Louis Borloo.

Hier matin, les chefs de file des principales formations qui composent ce rassemblement centriste tiennent leur réunion hebdomadaire, surnommée le «G9». Au menu, le compte-rendu de la discussion entre Jean-Louis Borloo et le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, consacrée à cette future révision constitutionnelle. «Jean-Christophe Lagarde s'est alors lancé dans une grande tirade pour expliquer qu'il y avait peut-être un coup à jouer, raconte l'un des participants. En clair, il proposait un vote en faveur de cette révision, en échange d'un abandon par le gouvernement de la loi sur le cumul des mandats.»

Tir. Une proposition qui laisse la plupart des participants un peu pantois. François Sauvadet, député de la Côte-d'Or, se déclare contre. Les autres responsables du parti avouent ne pas voir l'intérêt d'une telle manipulation. En tout cas, tous s'entendent pour ne pas faire de déclarations et se laisser le temps de la réflexion. «Les déclarations de Lagarde ? C'e