Le ministre VRP de la réforme des rythmes scolaires poursuit sa tournée. Rude besogne que de convaincre les maires de l’intérêt qu’ils ont à passer à la semaine de 4 jours et demi dans le primaire dés la rentrée 2013...
Vincent Peillon en a fait l’humiliante expérience vendredi soir à Montpellier où la maire socialiste, Hélène Mandroux, n’a pas même daigné venir à sa rencontre. Le président de l’Agglomération de Montpellier, Jean-Pierre Moure, avait pourtant invité tous les maires de cette collectivité à venir dialoguer avec le ministre de l’Education nationale.
Depuis cet été, il tente de convaincre les 31 communes du territoire d'appliquer la réforme dés le mois de septembre. Mais la veille de la venue de Vincent Peillon, la ville centre de Montpellier - censée entraîner le mouvement - a annoncé qu'elle ne serait pas prête avant 2014. Après Lyon en début de semaine, cette nouvelle défection d'une grande ville de gauche fragilise un peu plus la réforme et le ministre qui la porte. Moins flamboyant qu'à l'accoutumée, Vincent Peillon s'est efforcé de donner le change et de jouer les pédagogues face à ce parterre d'élus plutôt réticents. Bien rodé à travers son marathon qui, vendredi encore, l'a conduit à sillonner deux régions dans la même journée, son principal argument consiste à inscrire cette réforme comme une étape essentielle l'une plus vaste refondation de l'école. «Or si nous ne sommes pas capables de faire les quatre jours et demi, il ne faut pas raconter que derri