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Enquête

Marseille : rose primaire pour oublier les affaires

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Au moins huit candidats veulent représenter l’opposition à l’élection municipale de l’an prochain.
Eugène Caselli, président de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône. (Photo AFP)
publié le 22 février 2013 à 22h16

Les socialistes marseillais vont devoir se choisir un candidat aux municipales sans qu'il arrive en lambeaux en 2014. Mais ce n'est pas gagné. Il faut prendre la relève de Jean-Noël Guérini, qui avait failli conquérir la ville en 2008 avant d'être rattrapé par les affaires de son frère (mis en examen pour «association de malfaiteurs», ils seront de nouveau entendus prochainement par le juge). Les candidats se bousculent et une primaire, en octobre, pourrait permettre de départager tout le monde. La gauche espère qu'elle créera la même dynamique que pour François Hollande à la présidentielle, mais cela suppose d'éviter pugilat, triche, petites phrases et dossiers assassins. Que la droite attend avec gourmandise.

Une primaire marseillaise nécessite pas mal d'encadrement. Mais la fédération n'est pas trop en mesure de l'assurer en ce moment. Son conseil fédéral ne s'est pas réuni depuis le dernier congrès (la ministre Marie-Arlette Carlotti conteste la répartition des sièges et Solférino tarde à arbitrer), en octobre. Du coup, la direction nationale a pris la main et une réunion s'est tenue la semaine dernière dans le bureau de Harlem Désir (lire Libération du 13 février). Une haute autorité collégiale devra assurer la transparence et contrôler le comportement des candidats, dont le nombre sera limité par un système de parrainages. Pour l'instant ils sont déjà huit, plus ou moins déclarés.

Marie-Arlette Carlotti la ministre anti-gué