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Libération
Reportage

Nathalie Kosciusko-Morizet va voir du pays avant de s’attaquer à Paris

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Candidate dans la capitale, la députée UMP défend en province l’idée d’une primaire pour 2014.
publié le 24 février 2013 à 22h06

Ce soir, Nathalie Kosciusko-Morizet ne sera plus maire de Longjumeau (Essonne). Après le vote du budget municipal, elle passera la main à sa première adjointe et se consacrera exclusivement à sa candidature à la mairie de Paris. La campagne proprement dite - celle qui, en mars 2014, l’opposera très probablement en finale à la socialiste Anne Hidalgo, dauphine de l’actuel maire, Bertrand Delanoë - ne commencera pas avant l’automne prochain. D’ici là, NKM s’efforce de donner de la cohérence à son positionnement politique, original et ambigu : l’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy veut séduire par sa modernité, tout en donnant des gages à ceux qui ont parfois quelques raisons de douter de la solidité de ses convictions de droite. Elle s’y emploie en multipliant les déplacements en province, à la rencontre des élus et des militants.

«Légitimité». Un tour de France organisé et financé par son mouvement, la France droite, qui revendique 1 500 adhérents, essentiellement en Ile-de-France. Après Rennes le 8 février et avant Aix-en-Provence cette semaine, elle était jeudi à Amiens, accueillie par le député Alain Gest, président de la fédération UMP de la Somme. L'occasion de peaufiner son plaidoyer en faveur d'une «primaire ouverte» pour la désignation des candidats de l'UMP. «C'est moderne et cela donne de la légitimité. C'est comme ça que nous allons reconquérir les territoires. Je souhaite que cela devienne la règle dans notre