Les ténors parisiens de l’UMP, copéistes comme fillonistes, ont réaffirmé mardi leur souhait d’organiser une primaire pour désigner le candidat de la droite à la mairie de Paris, alors que des voix se sont élevées pour mettre en doute son utilité.
«Nous avons une réunion vendredi pour valider les propositions que nous ont faites différentes sociétés prestataires. Ce n'est pas parce qu'il y a quelques rumeurs que ça s'arrête (...) Nous, on continue à travailler pour qu'elles aient lieu», a déclaré le président de la fédération Philippe Goujon, proche de François Fillon. «Pour nous la primaire n'est pas du tout arrêtée», a confirmé le maire «copéiste» du VIe arrondissement Jean-Pierre Lecoq.
Le député de Seine-et-Marne et président des députés UMP, Christian Jacob, s'est interrogé lundi sur la nécessité de cette consultation. «Je ne suis pas convaincu que la primaire soit l'alpha et l'omega de la vie politique», a déclaré ce proche du président de l'UMP Jean-François Copé, avant de suggérer aux deux principales candidates, Nathalie Kosciusko-Morizet et Rachida Dati, de se mettre d'accord.
A lire aussi : Mairie de Paris: la droite veut tirer les barons du feu
Jean-François Copé, qui avait pourtant an