Un an avant les élections municipales, droite et gauche tentent d’organiser les primaires qui désigneront leur prétendant à Paris. Une seule chose est sûre : ce seront deux candidates.
Payant (3 euros) et électronique, le vote désignera fin mai le candidat UMP. Les concurrents peuvent se déclarer jusqu'au 2 avril, mais le casting serait déjà complet : Pierre-Yves Bournazel (élu du XVIIIe arrondissement), Rachida Dati (maire du VIIe), Nathalie Kosciusko-Morizet (ex-maire de Longjumeau) et Jean-François Legaret (maire du Ier). Reste à convaincre Dati et Legaret sur le vote électronique.
L'UDI refusant d'y participer, ce sera une primaire UMP, ouverte à tous les Parisiens. Beaucoup d'élus se seraient bien passés de cette «épreuve inutile et hors de prix». Son coût est évalué de 200 000 à 300 000 euros. «On n'a ni l'argent ni l'énergie», grognent certains. D'autant que l'issue ne fait guère de doute depuis l'arrivée de Nathalie Kosciusko-Morizet sur la scène parisienne.
A gauche, pas de primaire du tout, peut-être faute de combattants. François Hollande, soutien d'Anne Hidalgo, doit bientôt rencontrer Jean-Marie Le Guen, seul candidat sérieux à la primaire de gauche, pour le décourager de se présenter. Le Guen, opposé sur la date retenue par le PS, ménage le suspense. Il a jusqu'au 30 mars pour se décider. S'il ne se présente pas, restera, face à la première adjointe de Bertrand Delanoë, le conseiller de Paris PRG Jean-Bernard Bros