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Chômage : Bruno Le Roux charge les plans sociaux

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publié le 8 mars 2013 à 19h56

«Nous sommes toujours dans la crise, il y a toujours des chômeurs, qui sont la conséquence des plans sociaux qui ont été décidés il y a plusieurs mois.»

Bruno Le Roux président du groupe PS à l'Assemblée, le 5 mars sur Europe1

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Qu'il est dur de ne pas céder à la facilité, quand, en période de chômage record, on peut faire endosser la responsabilité de la hausse aux méfaits de Nicolas Sarkozy. En octobre, Michel Sapin, ministre du Travail, avait pointé la hausse des inscriptions à Pôle Emploi comme la conséquence des plans sociaux, lesquels auraient été, selon la gauche, retardés par le gouvernement Fillon à l'approche de la présidentielle : «Entre le jour où un plan social est annoncé et le jour où les chômeurs sont inscrits à Pôle Emploi, il se passe des mois et des mois, c'est quelque chose de très lent avec des effets négatifs pendant longtemps, donc les chiffres du chômage seront encore mauvais pendant plusieurs mois.»

Trois mois plus tard, sur Public Sénat, il avait eu un accès d'honnêteté, livrant un chiffre qui invalidait sa déclaration précédente : «On peut considérer aujourd'hui que sur cent chômeurs qui entrent chaque mois à Pôle Emploi, il n'y en a pas quatre qui sont chômeurs à la suite d'un plan social…» Il y a quelques jours, le PS a été l'objet d'une rechute, Bruno Leroux, président du groupe PS à l'Assemblée, ressortant l'argument de l'héritage des plans sociaux sous Sarkozy : «Nous sommes toujours dans