Trois des candidats à la tête de liste UMP pour les municipales à Paris, dont Rachida Dati, ont dénoncé jeudi «l'opacité et l'inéquité» du processus des primaires rendu public jeudi.
Dans un communiqué commun, «Rachida Dati, Jean-François Legaret et Pierre-Yves Bournazel regrettent la complexité, l'opacité et l'inéquité qui président à la préparation des primaires à Paris». La fédération parisienne de l'UMP avait annoncé deux heures plus tôt les détails du scrutin, qui aura lieu du 31 mai au 3 juin.
Six candidats, presque tous encartés à l’UMP, se sont déjà fait connaître pour cette primaire, dont la députée de l’Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet, 39 ans, qui fait figure de favorite.
Selon les trois élus contestataires, «malgré la multitude de rencontres ou réunions, les choix sont systématiquement faits en dehors de toute concertation, dans une totale opacité et une mise à l'écart des candidats qui n'en sont informés que par la presse». Ces élus critiquent ainsi «la désignation de M. Antoine Rufenacht en tant qu'autorité morale, sans qu'ils en aient été informés».
Les trois postulants affirment en outre que «le système choisi pour ces primaires, en dépit d'autres possibilités moins coûteuses, ne garantit en aucun cas la transparence et l'équité essentielles au bon déroulement et à la légitimité de ce scrutin».
Mme Dati et MM. Legaret et Bournazel «ne sauraient en conséquence accepter de telles méthodes qui aboutiraient à mettre e