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Libération

Algérie : des élus UMP ne prennent pas date

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Souvenir. Le choix du 19 mars en hommage aux victimes de la guerre est contesté, surtout dans le Sud.
publié le 18 mars 2013 à 22h16

Ce matin, devant le monument aux morts de Nice et à l’invitation de la préfecture et àl’heure de célébrer la première journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie, plusieurs élus UMP manqueront à l’appel de la République. Les députés des Alpes-Maritimes Christian Estrosi, également maire de Nice, Eric Ciotti, par ailleurs président du conseil général, et Lionnel Luca ont revendiqué haut et fort ces dernières semaines le boycott de cette cérémonie. Alors même qu’une circulaire préfectorale a été envoyée le 19 février pour rappeler aux récalcitrants que depuis la loi du 6 décembre 2012, le 19 mars - lendemain des accords d’Evian - a été institué comme journée de commémoration officielle.

Autorité. C'est précisément le choix de cette date qui pose problème. Mi-février, lors d'un rassemblement devant le monument dédié à la mémoire des Français d'Algérie, du Maroc et de la Tunisie, Estrosi avait ouvertement bravé l'autorité du préfet devant une assemblée acquise : «Je veux vous dire avec force que je ne me plierai pas aux recommandations de cette circulaire et que la ville de Nice ne sera pas pavoisée, avait-il lancé. De là même manière, aucune cérémonie ne sera organisée par la ville le 19 mars. Je sais qu'en disant cela, je prends un risque ! Eh bien ce risque, je le prends et je l'assume.» Son compère Eric Ciotti a, lui, jugé que choisir cette date de