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Sarkozy : sur Twitter, l'UMP et la théorie du complot

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Sur le réseau social comme sur les chaînes d'info en continu, les sarkoboys sont montés au créneau pour affirmer que François Hollande tente d'affaiblir le seul adversaire qui peut le battre en 2017. Ou pour charger le juge Gentil.
Photo de #unbonjuif : Twitter s'abrite derrière la loi américaine
publié le 22 mars 2013 à 0h02

A l'annonce de la mise en examen de l'ancien Président Nicolas Sarkozy, hier soir pour abus de faiblesse, les responsables politiques de droite n'ont pas été nombreux à réagir. Et ceux qui l'ont fait, essentiellement des snipers de la sarkozie - sur Twitter ou sur les chaînes d'info en continu -, n'ont pas brillé par leur respect de l'indépendance de la justice. Pointant allègrement un «acharnement» alors que Nicolas Sarkozy se retrouve désormais clairement suspecté d'avoir bénéficié des largesses de Liliane Bettencourt, l'octogénaire héritière de L'Oréal, sur fond de financement de sa campagne présidentielle en 2007. Et qu'un renvoi devant le tribunal correctionnel pourrait être la prochaine étape.

Dès 22h19, la nouvelle du soir encore chaude, le député UMP des Alpes-Maritimes, Lionnel Luca, n'a pas pu s'empêcher de gazouiller à ses quelque 5 700 abonnés que cela «en (disait) long sur la justice». Avant de poursuivre quelques minutes plus tard, dans une registre plus complotiste : «La seule chance pour François Hollande en 2017 c'est d'éliminer par tous les moyens la possibilité d'une c