Les écoles parisiennes passeront aux quatre jours et demi dès la rentrée de septembre. Après le ralliement des Verts, le Conseil de Paris s’apprête à adopter aujourd’hui cette proposition du maire, Bertrand Delanoë. Et les syndicats enseignants de la capitale appellent à une grève. Colombe Brossel, l’adjointe chargée de la vie scolaire et de la réussite éducative défend, cette réforme.
Pourquoi l’appliquer malgré l’hostilité des enseignants ?
Nous nous sommes posé trois questions. D’abord, la semaine de quatre jours et demi est-elle bénéfique aux enfants ? Oui, et rien de ce qui a été dit, lors de la concertation menée, ne nous a convaincus du contraire. Ensuite, que pouvons-nous proposer sur le temps libéré par le raccourcissement de la journée de classe ? Nous étions partis sur un rallongement de la pause du midi. Finalement, nous proposons des activités d’une heure et demie à partir de 15 heures le mardi et le vendredi, et trois heures de cours le mercredi matin. Enfin, nous nous sommes demandé si nous avions les moyens, financiers et humains, pour ce projet. La réponse est oui.
Ces activités seront-elles obligatoires et gratuites ?
Elles seront gratuites mais facultatives. L’obligation scolaire ne s’applique qu’aux heures de classe. Mais nous pensons que peu d’enfants ne viendront pas à ces activités - pratique artistique, découverte des sports, ateliers santé ou patrimoine… Nous nous organisons pour accueillir les 137 000 élèves parisiens de primaire. Nous prévoyons en plus la cantine du mercredi, et un meilleur encadrement de la pause déjeuner, ainsi que l’affectation d’agents pour