Déroulé de la manifestation parisienne anti-mariage pour tous, rapports houleux avec Jean-Luc Mélenchon, plaidoyer pro-Nicolas Sarkozy, etc. La droite avait préparé un tir nourri de questions, ce mardi à l'Assemblée nationale, après un week-end particulièrement agité pour le pouvoir. Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a ainsi fait mine d'avoir l'embarras du choix dans la palette des griefs qu'il pouvait adresser à Jean-Marc Ayrault. Un Premier ministre «qui subit les bras ballants la montée du chômage», «demande à son ministre de l'Intérieur d'utiliser des gaz lacrymogènes contre des familles» mobilisées dimanche par le collectif «La Manif pour tous» ou perd encore une législative partielle...
C'est sur la mise en cause par Ayrault de membres de l'UMP défendant l'ancien président de la République mis en examen pour abus de faiblesse dans le dossier Bettencourt que Jacob choisit finalement de dégainer. Le chef du gouvernement avait jugé vendredi «pas dignes d'hommes et de femmes politiques républicains» certains propos mettant en doute l'indépendance du juge J