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Libération
Interview

«La machine à dissolution est enclenchée»

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Jean-louis Borloo . député et président de l’UDI :
publié le 28 mars 2013 à 22h36

«J’ai envoyé une lettre au président de la République. J’attendais ce soir des réponses sur l’emploi dans le bâtiment, les services à la personne qu’il a massacrés et les hausses d’impôt. Sur ce sujet, je lui ai demandé de prendre un engagement sur l’honneur. Pourquoi a-t-il augmenté les charges quand il est arrivé ? S’il veut les baisser, il peut le faire à partir du 1

er

avril et ce ne sera pas un poisson. François Hollande parlait de transition énergétique. Mais, à son arrivée, il a divisé les crédits d’impôt par dix sur ce point.

«Sait-il qu'il est arrivé aux manettes ? J'ai entendu un bon journaliste politique, il commente très bien la situation. Il est tous les Duhamel [Alain, le journaliste et Olivier, le constitutionnaliste, ndlr] à la fois. Les gens comme lui, qui sont passés par Sciences-Po, par l'ENA et par le Café de Flore, ne savent pas quoi faire. Il dit que la formation professionnelle est vitale, mais il vient de supprimer le ministre en charge de ce dossier. Sans doute considère-t-il qu'il s'agit de quelque chose qui concerne les petites gens et que ce n'est pas un dossier noble. Il est mal tant il s'est trompé, et cela se voit. J'ai l'impression d'un très très mauvais petit oral de Sciences-Po. Quand François Hollande dit qu'il veut remettre la fiscalité à plat, cela veut dire quoi ? Qu'il le dise… Il n'a pas parlé des vrais sujets qui touchent les gens. Une fois encore, il arrive en retard. Il dit que ce sera dur pour tout le monde, mais c