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Municipales 2014 : les villes à suivre

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publié le 29 mars 2013 à 14h48
(mis à jour le 18 juillet 2013 à 11h17)

A neuf mois des premières élections intermédiaires de la présidence Hollande, tour d'horizon des enjeux pour la gauche et la droite.

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La droite aspire à en faire la première marche de «la reconquête», la gauche espère sauver les meubles et vise même quelques victoires providentielles, tandis que le FN rêve d'un coup d'éclat. Les états-majors se penchent tous sur les municipales, à un an pile d'un premier scrutin test pour l'exécutif.

 Au PS, on minimise le vote sanction

C'est l'exercice rituel pour tout parti au pouvoir : tenter de borner les élections municipales à leurs enjeux locaux, en relativisant les facteurs nationaux… Et donc le risque d'un vote-sanction. C'est le secrétaire national du PS aux élections, Christophe Borgel, qui s'y colle: «Au-delà de la réalité nationale, il y a des explications locales. La décentralisation s'imposant dans notre pays, la part du local va en se renforçant de municipales en municipales.» Pourtant il y a fort à parier que dans un an, le gros temps économique et social se maintiendra sur les têtes des candidats de la majorité. La gauche a beaucoup à perdre après l'édition triomphale de 2008, lorsqu'elle l'avait emporté dans 40 villes de plus de 30 000 habitants dont 7 des 10 premières mairies de France. Le PS peut notamment se faire du souci concernant Angers, Evreux, Amiens, Poissy, Montmorency, Th