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Libération

Les écolos échaudés

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Les élus EE-LV songent à faire bande à part en 2014.
publié le 31 mars 2013 à 20h16

«Mon engagement derrière Pierre Cohen n'est peut-être pas pour rien dans les 1 229 toutes petites voix d'avance avec lesquelles il a gagné Toulouse en 2008…» Le vice-président du Parlement européen, vice-président de Midi-Pyrénées et leader régional d'Europe Ecologie-les Verts, Gérard Onesta, l'a amère. Pour tout paiement en retour, les écologistes se sont fait virer de la direction de la société de transports en commun Tisséo dès 2009, «et, jure-t-il, de façon humainement très moche». Ils ont aussi enregistré le soutien du maire de Toulouse au dissident PS qui a fait rater la 3e circonscription de Haute-Garonne à leur candidat en 2012. Il est, du coup, «probable», selon l'élu EE-LV Régis Godec, que les écologistes décident à l'automne de partir sous leurs propres couleurs pour les municipales de 2014.

La question de l'autonomie n'est toutefois «pas prioritaire», selon Philippe Goirand. Ce conseiller délégué aux pistes cyclables a envie de défendre le bilan des sept élus EE-LV de la ville, lequel bilan n'est, selon lui, «pas si désastreux». Si la majorité a été «mise à mal» par les manières jugées mauvaises du PS, observe le militant écologiste Alain Refalo, «elle n'a tout de même pas éclaté !» Pour l'heure, c'est l'entre-deux : on boude, mais on reste aux affaires.

L'avenir est plus incertain. Il n'est certes pas exclu de refaire ami-ami entre les deux tours. «Mais nous n'avons ni les moyen