Au JT de France 2 comme sur son blog, l'ex-Premier ministre François Fillon est la plus importante figure de droite à avoir publié son patrimoine, sans grand enthousiasme et en jugeant qu'il n'y a «a priori» pas besoin d'un nouveau projet de loi sur la moralisation de la vie politique. L'ancienne ministre du Budget, Valérie Pécresse, envisage de suivre son exemple. Mais la députée des Yvelines juge embarrassant de devoir y associer son conjoint, chef d'entreprise. Et pour elle, comme pour le reste des troupes UMP, «toutes les propositions [de moralisation de la vie publique, ndlr] qui sont sur la table ne servent qu'à faire diversion face à la gravité du séisme». A droite, d'autres fillonistes, à l'image de leur ex-Premier ministre et de leur collègue des Alpes-Maritime Eric Ciotti, pourraient être poussés, vu le contexte, à publier leur patrimoine. Sans grand enthousiasme… Ainsi, le vice-président de l'UDI, Yves Jégo, juge que les élus sont «la chapelle expiatoire des fautes de société». «Il ne faut pas faire de loi sous le coup d'un événement», prévient celui qui appelle, en «partisan de la pression à froid, comme pour l'huile d'olive», à la tenue d'une «conférence de consensus».
Précurseur sur la transparence sur ses indemnités de député et de sa réserve parlementaire, le président de la commission des lois de l'Assemblée, Jean-Jacques Urvoas, se montre lui aussi réticent à révéler les patrimoines des élus. Ce «n'es